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Transfert synchrone 25 i/s avec un 3 pâles-1

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On aborde à présent lʼadaptation du signal de correction élaboré par lʼélectronique au projecteur.

La partie du projecteur qui nous intéresse, le circuit dʼajustement de la vitesse.
La partie supérieure de ce dessin montre le principe du circuit de variation de vitesse.
La partie inférieure montre approximativement la disposition réelle du circuit.

Localisation du circuit concerné:

Entourés en rouge, les deux potentiomètres de réglages des vitesses de 18 et 24 i/s.
Entouré en violet, le sélecteur de vitesse et la position des contacts (traits rouges) pour la
sélection de la vitesse de 18 i/s.
Les deux points, bleu et jaune indique lʼendroit ou connecté le potentiomètre de réglage fin
de la vitesse que lʼon trouve sur la tableau de bord du projecteur.

 

 

Puisque lʼélectronique de synchronisation agit par une variation de résistance, la première chose qui vient à lʼesprit est de se connecter sur le potentiomètre de réglage fin de vitesse.
Mais si on pratique de la sorte, on garde tout le circuit avec ses problèmes de contacts au niveau du sélecteur de vitesse, du potentiomètre de réglage fin (avec le risque de le faire varier en cours de capture) les potentiomètres internes des réglages de 18 et 24 i/s qui nʼont aucune précision dans leurs réglages.

On va donc procéder à un nettoyage du circuit par quelques petites interventions chirurgicales, et pas bien compliquées.

Les modifications a apporter sont les suivantes:

  • Couper la piste en sortie du sélecteur de vitesses (marqué dʼune croix rouge dans le dessin du bas)
  • Placer un pont pour court-circuiter les éléments qui pourraient apporter perturbations.
  • Enlever le potentiomètre pour le réglage de la vitesse 24 i/s et connecter deux fils comme indiqué sur le dessin.
    Ces deux fils seront torsadés et on leurs donnera une longueur dʼenviron 40 / 50 cm.

Les modifications sur le circuit imprimé du projecteur.

  • La croix rouge qui est la piste a couper.
  • Le trait rouge épais, le pont a réaliser.
  • Et les deux fils (en rouge et torsadés) partant vers lʼadaptation (décrite plus loin) après avoir enlevé le potentiomètre.

 

 

On fait sortir les deux fils torsadés provisoirement par le dessus pour faciliter les mesures qui vont suivre

Il faut maintenant accorder le signal de contrôle à lʼélectronique du projecteur.
Pour faire varier la vitesse du projecteur, il suffit de faire varier la valeur de la résistance,
plus elle est faible plus le projecteur tourne rapidement.
Cʼest donc aux extrémités des deux fils que lʼon va agir.

On va définir une zone dans laquelle la régulation pourra balader le projecteur notamment
au démarrage, le temps que la régulation trouve son point de synchronisation.

Ces deux butées sont définies à 24 i/s et à 26 i/s.
La raison de ces butées:

  • a) le 24 i/s, lorsque lʼélectronique est hors service le projecteur tourne à 24 i/s comme à lʼorigine.
  • b) le 26 i/s pour permettre à la régulation dʼavoir une petite survitesse pour elle trouver son point de régulation de synchronisation à 25 i/s.

Ce qui donne donne une zone symétrique de régulation.
Mais celle-ci, a bien un autre avantage.
En effet, pour que le projecteur tourne comme une horloge, le comparateur 4046 a besoin
dʼun filtre à sa sortie, filtre qui nʼest pas évident a déterminer.

En appliquant cette règle, le filtre devient un “filtre passe partout” tant que lʼon reste dans le gabarit de ces petits projecteurs, ce filtre qui était plutôt la bête noire, devient commun.

Veiller avant de mettre le projecteur sous tension que les extrémités de ces deux fils ne soient en court-circuit, notamment pour éviter une brusque montée en vitesse du projecteur et limiter ainsi le risque de casse mécanique.

On va à présent sʼappliquer a trouver la valeur de la résistance nécessaire pour amener le projecteur à 24 i/s.

On effectue alors le montage suivant:

  • Une résistance talon en série avec un potentiomètre.
  • Le rôle de la résistance talon va empêcher la mise en court circuit des deux fils si au démarrage, le potentiomètre serait en court-circuit (par sa mauvaise position)


Ne sachant pas trop la valeur de la résistance nécessaire pour obtenir ces 24 i/s, on
commence par des valeurs élevées, pour la résistance talon 4,7 k de 1K pour le
potentiomètre

On fait alors varier la position du potentiomètre pour accélérer la vitesse du projecteur, jusquʼà obtenir les 24 i/s.

POUR MESURER LA VITESSE DU PROJECTEUR, VOIR LES EXPLICATION A LA FIN
DE CETTE PARTIE.


Sʼil est impossible dʼatteindre ces 24 i/s, on réduit alors la résistance talon et on
recommence la mesure jusquʼà atteindre ces 24 i/s.
A un certain moment, il sera aussi peut-être utile de réduire la valeur du potentiomètre à 470 ohms et voir moins afin de déterminer avec souplesse la vitesse voulue.
Il est conseillé de maintenir une résistance talon.

Lorsque la valeur de résistance est trouvée, on la remplace par une ou un groupement de
résistance de même valeur et il faudra noter et mettre de côté cette valeur.

On recherche alors la valeur de la résistance a mettre en parallèle sur la valeur
précédemment trouvée pour atteindre la vitesse de 26 i/s.

Et même procédure que pour le 24 i/s.


Lorsque le projecteur tourne à 26 i/s, on relève la valeur de la résistance additionnelle constituée de la résistance talon et du potentiomètre en prenant bien la précaution de les déconnecter du circuit, noter et mettre cette valeur de côté.

REMARQUE: pour mener à bien ces opérations, il faut effectuer ces mesures plusieurs fois, le projecteur étant chaud, cʼest a dire ayant tourné au moins 5 minutes avant les mesures.

Après une mesure, on arrête le projecteur 10 secondes, on redémarre et on vérifie à nouveau les valeurs trouvées.

A RETENIR:
Supposons que pour lʼexemple, nous avons trouvé pour R24, une valeur de 633 ohms et pour R26 soit la dernière opération, une valeur de 4850 ohms.


Pour ces opérations, il est nécessaire de mesurer la vitesse du projecteur, donc de disposer dʼun tachymètre et de préférence un tachymètre optique pour que lʼon puisse réaliser cette mesure sur le disque de la poulie.

Le problème, cʼest que si en général on dispose dʼun multimètre, un tachymètre ne fait pas obligatoirement partie des instruments de mesures dont beaucoup disposent.

Alors voici une méthode certes un peu plus longue que par un tachymètre, mais tout aussi efficace et précise si on la réalise avec rigueur.

Lʼélectronique étant opérationnelle, on dispose dʼun stroboscope, on va utiliser celui-ci sur la fréquence de référence soit le 25 i/s.

Si on flash le disque sur la poulie et que le projecteur tourne exactement à 25 i/s, lʼimpression visuelle montre un disque immobile.
Par contre, si on ralenti un peu la vitesse, on va le voir tourner en sens inverse et si on accélère la vitesse, il tournera alors plus vite dans le sens normal de fonctionnement.
Pour le cas du 24 i/s, il va nous manquer 1 image par seconde ou aussi 1 tour par seconde, le disque aura fait un tour en moins en sens inverse en 1 seconde.
Il est bien évident que cette mesure par seconde nʼest pas vraiment facile dʼexécution, on va donc la réaliser sur 10 tours ou voir plus pour une meilleur précision.
On chronomètre le temps mis pour effectuer ces 10 tours.

Par exemple, la valeur trouvée est de 9 secondes.
Si on ramène cela à la seconde => 10 / 9 = 1,11.
Le disque tournant en sens inverse, on retranche cette valeur des 25 i/s.
25 - 1,11 = 23,89 i/s.
Il faudra alors corriger le réglage et refaire la mesure.

Pour le 26 i/s, la méthode est la même mais comme on va plus vite, là il faudra ajouter.
Exemple, pour 10 tours, on a chronométré aussi 9 secondes.

Ramené à 1 seconde => 10 / 9 = 1,11, le projecteur tourne donc à 25 + 1,11 = 26,11 i/s.

Cette méthode est très précise et pour donner un exemple sur la précision:
Le disque tourne plus vite en sens normal et on a mesuré 10 tours non plus en 9 secondes, mais en 9 secondes 50/100.
la vitesse est de: 25 + (10 / 9,5) = 26,05 i/s.
Sur une 1/2 seconde dʼécart par rapport à la mesure précédente la vitesse a varié de 26,11 à 26, 05 soit 0,06 i/s.


Obtenir des vitesses exactes de 24 et 26 i/s ne sera pas possible, puisquʼil y toujours de petites variations, mais seront a trouvées au plus proche.

Pour faire transiter le signal de lʼélectronique de régulation à lʼ électronique du projecteur,
on va passer par un petit module dʼadaptation réalisé en circuit imprimé ou autre.

 

Ce circuit dʼadaptation sera fixé comme ceci dans le projecteur.

 

Le circuit comporte déjà quelques résistances, celles qui sont installées le sont pour la vitesse de 24 i/s (voir les explications par la suite)

La liaison électronique / projecteur.

La sortie résistive du NSL-32 vient se connecter au module dʼadaptation dans le
projecteur sur lʼentrée “Synchro”

Ce circuit comporte deux groupes de résistances.
Le groupe “A” comportant les résistance R1 à R4.
Le groupe “B” les résistances R5 à R6.
On peut remarquer que ce dernier groupe est scindé en deux partie.

Tout simplement pour éviter que si dans la connexion (câble de liaison ou autre) un des fils est à la masse, cela se fera via les résistances et évitera ainsi des dégâts éventuels, cʼest une précaution.

Le groupe “A” pour constituer la résistance pour le 24 i/s.
Les 4 résistances sont groupées en séries, ce qui va faciliter lʼobtention de la valeur farfelue voulue.

Rappel:
Supposons que pour lʼexemple, nous avons trouvé pour R24, une valeur de 633 ohms et pour R26 soit la dernière opération, une valeur de 4850 ohms.

Une résistance de 633 ohms est plutôt difficile a se procurer, on va alors rechercher une combinaison de résistances qui montées en série donnera une valeur aussi proche que possible de ces 633 ohms.

Il existe par exemple en tolérance 1% la valeur de 634 ohms, donc ce serait parfait, mais peu de revendeur la possède et il sera certainement plus aisé de trouver une résistance de 620 ohms et une de 12 ou 13 ohms qui câblées en série nous donnera la bonne valeur.

Dans ce cas, il nʼy aura dans le groupe “A” que deux résistances, il suffira de courtcircuiter les autres soit une par une ou globalement.

A ce stade, le module dʼadaptation peut-être équipé de la valeur de résistance pour les 24 i/s.
Mais on ne fait rien pour lʼinstant au groupe “B”

La valeur trouvée de la résistance additionnelle pour atteindre les 26 i/s va nous aider a déterminer la valeur de la résistance RA sur lʼélectronique.


Sur le schéma de principe.

Sur le Circuit imprimé:

 

Le tableau suivant indique la valeur de la résistance en sortie du NSL-32 en fonction du
courant présent à son entrée.

Rappel:
Supposons que pour lʼexemple, nous avons trouvé pour R24, une valeur de 633 ohms et pour R26 soit la dernière opération, une valeur de 4850 ohms.
On recherche dans cette liste la valeur la plus proche inférieure à la valeur mesurée (ici
4850 ohms)
La valeur retenue du tableau est: 4135 ohms et correspond à un courant dʼentrée de 0,3 ma, ou 0,0003 ampère.

Pour calculer la valeur de la résistance, il faut connaître la tension et le courant.
Le courant, on le connaît puisque cʼest 0,3 ma.
La tension, on la mesure entre la masse de lʼélectronique de régulation et le point “1” du cavalier “A” qui est la référence pour déterminer la vitesse de 26 i/s.
Cette tension est très près de 8 volts, supposons cette mesure soit de 7,986 volts.
La résistance RA est donc de 7,986 / 0,0003 = 26620 ohms.

La valeur la plus proche en tolérance 1% est de 24K, ce qui va augmenter très légèrement le courant dans le NSL-32, mais lʼopération suivante va résoudre le problème.


Le groupe “A” de la carte dʼadaptation est câblé et le projecteur peut tourner à 24 i/s.
On ignore pour lʼinstant le groupe “B” et on effectue le montage provisoire suivant.

Le cavalier “A” étant en position “2-1”
Lʼélectronique étant opérationnelle et bien évidemment connectée au projecteur, on démarre les deux, électronique et projecteur et on recherche la valeur de la résistance du potentiomètre qui va permettre dʼatteindre les 26 i/s.
Comme pour la vitesse de 24 i/s on prends les mêmes précautions pour effectuer ces mesures.

Rappel:
Supposons que pour lʼexemple, nous avons trouvé pour R24, une valeur de 633 ohms et pour R26 soit la dernière opération, une valeur de 4850 ohms.

Or la valeur précédente du tableau nous indique une résistance de 4135 ohms au NSL-32.
La différence est approximativement de 4850 - 4135 = 715 ohms.
Théoriquement un potentiomètre de 1 k devrait convenir.
Mais il y a des dispersions dans les NSL-32 mais aussi que le courant ajusté par la résistance RA nʼest pas exacte non plus.
Il faudra peut-être insérer avec le potentiomètre R26 une résistance pour arriver à une valeur qui donne le plus précisément une vitesse de 26 i/s car le potentiomètre de 1K sera peut-être trop faible.

Comme exemple: supposons que la valeur trouvée soit de 786 ohms.
On va essayer de répartir cette valeur entre R5/R6 et R7/R8.
En gros, on recherche des valeurs pour produire 786 ohms / 2 = 393 ohms.
On trouve soit des 390 ohms, dans ce cas on place une 390 ohms en R5 et R7 et on ponte les résistances R6 et R8.

La valeur obtenue est de 390 X 2 = 780 ohms pour 786 demandée.

Une autre solution, cʼest la combinaison suivante:
Deux résistances de 330 ohms et une autre de 68 ohms et une de 56 ohms.
Ce qui donne 330 + 330 + 68 + 56 = 784 ohms pour 786 demandée.
On place les 330 ohms pour R5 et R7 et les deux autres sur R6 et R8.

Dès les bonnes valeurs trouvées, le groupe “B” peut-être câblé sur la carte dʼadaptation.

Projecteur à lʼarrêt et électronique hors tension, on positionne le cavalier “A” en “2 - 3”
Le capteur étant correctement positionné, le projecteur est à présent apte a fonctionner synchronisé.

Electronique sous tension, on démarre le projecteur, il doit se synchroniser rapidement et tourner ROND, on peut alors mesurer sa vitesse et constater que lʼobturateur (poulie) tourne bien à 1500 trs/mn et que 1500 / 60 = 25 (25i/s)

On peut aussi le vérifier avec le stroboscope positionné sur le déclenchement sur la référence.

Il reste une dernière opération a effectuer pour que lʼensemble soit prêt à la capture, cʼest le réglage de la position angulaire du capteur.

Préréglage de la position du capteur:

La led “Pulse Projecteur” est mise à contribution, on tourne lentement lʼobturateur dans les sens normal en surveillant lʼallumage de cette led et juste à ce moment là, la griffe devrait apparaître un peu avant sa mi-course.
Si elle apparaît trop haut, déplacer le capteur dans le sens de la rotation de lʼobturateur et lʼinverse si elle apparaît trop bas.

Arrivé à ce niveau, la vérité nʼest pas loin, car ce réglage est fait en statique, en dynamique, cela va changer un peu car la réponse de capteur nʼest plus la même et donne un léger retard que lʼon va corriger par les méthodes suivantes.

Réglage final de la position du capteur.
Trois méthodes pour y arriver:
La première est lʼutilisation du stroboscope et cʼest la plus fiable.
Pour activer la fonction stroboscope, placer le cavalier “C” en position “2 - 3”

Le stroboscope peut-être être déclenché soit sur la fréquence de référence si le cavalier “B” est positionné en (2 - 1) et par le capteur du projecteur lui-même sur la position “2 - 3”

On choisi de préférence la position ou le stroboscope est déclenché par le projecteur luimême
donc cavalier “B” en position “2 - 3)

On dirige les flashs ainsi obtenus sur la griffe qui entraîne le film.

Sur lʼimage suivante, on voit la lampe du projecteur fonctionnant en stroboscope et éclairant la griffe

Déplacer latéralement le capteur soit à gauche soit à droite de manière à voir apparaître la griffe à sa demi course comme expliqué sur le dessin ci-dessus.
Il ne faut oublier quʼil faut en même temps maintenir la distance de 3,8 mm entre le capteur et le disque cible.

Comme pour le réglage statique, si la griffe apparaît trop haute, il faut déplacer le disque dans le même sens que le sens de rotation du fonctionnement normal et lʼinverse si elle apparaît trop bas.

Parvenu à ce stade, lʼensemble est opérationnel.

Il se peut quʼil ne soit pas possible dʼeffectuer cette procédure alors, on applique la suivante:

Mettre lʼensemble en situation de capture avec un film chargé, mettre lʼéclairage en mode “permanent” et au maximum et démarrer la capture.

Déplacer alors lentement le capteur latéralement (balayer gauche/droite) le bon réglage est obtenu lorsque que lʼon obtient un minimum de lignes horizontales sur lʼécran de contrôle de capture.

Si on ne peut réaliser les deux réglages précédents, cʼest de pratiquer le test au stroboscope comme indiqué en premier, mais par le film chargé, autrement dit, on utilise les perforations à la place de la griffe et qui est donc son reflet mais ainsi décalé

Si la régulation est utilisée sur un projecteur avec un obturateur à 3 pales, il faut positionner le mode éclairage sur “Commandé”

Si cʼest avec un projecteur équipé dʼun obturateur 2 pales alors choisir le mode “Permanent”

Pour passer en mode dʼutilisation, vérifier que:

  • Le cavalier “A” est sur la position “2 - 3”
  • Le cavalier “B” peut occuper une ou lʼautre position.
  • Le cavalier “C” est sur la position “2 - 1”

Lorsque le projecteur tourne synchronisé et que lʼon utilise le stroboscope déclenché sur
la référence, on peut ainsi observer le comportement de la synchronisation en observant
la griffe qui doit apparaître au milieu de sa course avec éventuellement un très léger mouvement vertical.


LʼECLAIRAGE:

article en cours de rédaction . .

 

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